Les Niépce et le brevet d’invention

Etudes par Kim Timby

 

Les frères Claude et Nicéphore Niépce sont avant tout des inventeurs multiples, qui veulent profiter de l’essor de l’industrie et des nouvelles techniques en France après la Révolution et surtout avec les conséquences du « blocus continental » (1806).

Le brevet d’invention a été institué en 1791 pour accorder à un inventeur d’un procédé ou d’une machine le bénéfice et la protection de son exploitation pendant 5, 10 ou 15 ans. Les frères Niépce ont fait breveter leur moteur Pyréolophore en 1807 pour dix ans, et la question de sa reconduction en 1817 est débattue. Après 1818, Claude travaille à Londres à un moteur universel – pour lequel se poserait la question du brevet – tandis que Nicéphore n’envisage jamais le brevet pour l’héliographie, y compris dans la période de travail avec Daguerre (1829-1833). En revanche, la question revient entre Isidore, héritier de Nicéphore, et Daguerre au moment du lancement du daguerréotype, en 1838-1839, finalement acheté par le gouvernement français, mais breveté en Angleterre par Daguerre.

 Plusieurs études menées par Kim Timby cernent ici les conditions de développement des brevets et de leurs règles parfois vues comme complexes, les concurrences ou blocages qu’ils peuvent constituer, le contexte industriel et technique des recherches des frères Niépce (la Société d’Encouragement de l’Industrie Nationale a été crée en 1801).

 

— Indexation de la correspondance Niépce selon des thèmes touchant à l’invention, à la science et à l’industrie (télécharger le pdf).

 

— Les stratégies mises en place par les frères Niépce pour élaborer et exploiter leurs inventions (télécharger le pdf).

 

— Le brevet d’invention dans la correspondance Niépce (télécharger le pdf).

 

— Étude thématique des brevets déposés dans les domaines d’intérêt des frères Niépce, 1791-1825 (télécharger le pdf).

 

— Bibliographie de publications et d’archives relatives aux brevets d’invention avant 1833 (télécharger le pdf).

 

— Les frères Niépce et la Société d’encouragement pour l’industrie nationale (télécharger le pdf).